
Un rongeur n’apparaît jamais par hasard dans une maison : il signe l’entrée d’un ennemi discret, parfois d’une invasion qui se prépare. Les ravageurs, parasites et autres nuisibles savent se faufiler là où on ne les attend pas, usant leurs dents sur les structures, les câbles ou l’isolation, et menaçant à terme la robustesse de l’habitation. Pourtant, il existe des gestes concrets pour préserver la tranquillité de son foyer et limiter les dégâts. Voici comment garder les ravageurs à distance, sans céder un mètre de terrain.
Plan de l'article
Élevez votre bois à au moins 30 centimètres du sol
Entreposer du bois près de la maison sans précaution, c’est dérouler le tapis rouge aux rongeurs. Qu’il s’agisse de planches, de bois de construction ou même de petites boiseries, il vaut mieux les poser sur des tréteaux ou des supports solides qui les maintiennent à bonne distance du sol. Ce simple geste limite l’accès aux nuisibles et réduit considérablement leur attirance pour votre logement.
L’objectif n’est pas de bannir toute forme de vie animale de votre terrain, mais bien de stopper leur progression vers les espaces intérieurs, là où leur présence rime avec dégâts et nuisances. En cas de soupçon ou d’inquiétude, il reste judicieux de solliciter un exterminateur à Sherbrooke pour obtenir un avis professionnel ou une intervention ciblée face à certains envahisseurs, comme ceux-ci :
- Ratons laveurs
- Termites
- Punaises de lit
- Guêpes et abeilles
- Souris, rats, écureuils
- Coquerelles, blattes, cafards
- Fourmis charpentières, fourmis de pavés, fourmis pharaons, ou autres espèces du genre
Un professionnel saura mettre fin à l’intrusion en utilisant des produits non toxiques et plus respectueux de l’environnement. Il ne s’agit pas seulement de préserver les murs : certains rongeurs et insectes véhiculent des maladies pouvant contaminer toute la maisonnée. Même si la situation paraît mineure, mieux vaut s’entourer de spécialistes pour éviter les mauvaises surprises.
Bouchez les accès avec des produits adaptés
Prévenir l’intrusion commence par l’étanchéité. Les moindres fissures, joints ou points de pénétration deviennent des portes d’entrée insoupçonnées pour les ravageurs. Appliquez un produit de calfeutrage sur ces zones sensibles. Là où ce n’est pas possible, comme pour les sorties de ventilation, installez des grilles robustes, capables de résister non seulement aux dents des rongeurs, mais aussi à la corrosion. Les modèles en cuivre ou en acier inoxydable offrent la meilleure longévité.
Évitez les liaisons directes entre bois et béton à l’extérieur
Un autre point de vigilance concerne la jonction des matériaux. Laisser le bois en contact direct avec le béton, que ce soit pour les montants, les escaliers ou les terrasses, crée une passerelle idéale pour les fourmis et autres indésirables. Pour y remédier, positionnez des séparateurs en métal ou en plastique, voire une moustiquaire métallique à l’interface entre la fondation et la structure en bois. Côté isolation, privilégiez une protection résistante à l’humidité et aux attaques des parasites, comme un panneau de fibrociment, un treillis pour stuc ou une grille galvanisée.
Voici d’autres mesures naturelles pour limiter l’intrusion des rongeurs dans l’habitation :
- Espacer les plantations matures d’au moins 60 centimètres par rapport à la maison
- Traiter toutes les matières cellulosiques avec du borate, au minimum jusqu’à un mètre au-dessus de la fondation
- Privilégier des revêtements extérieurs conçus pour résister aux insectes et rongeurs
Adopter ces réflexes, c’est offrir à sa maison une protection durable, tout en préservant l’équilibre naturel du jardin. Parce qu’entre un foyer sain et une invasion, il n’y a parfois qu’un joint négligé ou une planche posée à même le sol. À chacun de choisir où il place le seuil de tolérance face aux intrus.









































